Transports Publics du Chablais - Trains, bus et tourisme

Découvrez 77 lieux hors du commun accessibles en transports publics!

Changez-vous les idées et partez à la découverte de lieux hors du commun en transports publics ! Les TPC s’associent aux auteurs Marc Voltenauer et Benjamin Amiguet à l’occasion de la sortie du livre « 111 lieux des Alpes vaudoises à ne pas manquer ». Sur cette page, nous vous proposons une sélection de 77 lieux, dont 24 coups de cœur, tous accessibles en transports publics dans les Alpes vaudoises, mais aussi, et en exclusivité pour les TPC, dans le Chablais valaisan! Des endroits insolites, des personnalités, des paysages bucoliques, chaque lieu a été soigneusement choisi! Bonne découverte!

CONTENU EXCLUSIF
Téléchargez ci-dessous la description de 9 lieux insolites à découvrir dans le Chablais valaisan et accessibles en transports publics!

 

Découvrez ici notre sélection de 77 lieux accessibles avec les TPC :

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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le Centre mondial du cyclisme
Dans la peau d’un champion

Allée Ferdi-Kübler 12, 1860 Aigle, +41 (0) 24 468 58 85, www.cmc-aigle.ch, ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 17 h.
De la gare CFF d’Aigle, bus MobiChablais 101/102/103, arrêt Grand-Pré ; poursuivre à pied (5 min).
Le CMC, qui abrite l’Union cycliste internationale, est un centre d’entraînement qui forme chaque année une cinquantaine d’athlètes du monde entier dans les disciplines olympiques que sont le vélo de route, le vélo de piste, le VTT et le BMX.
Les Alpes vaudoises sont un paradis pour les adeptes du vélo : les cols de la Croix, des Mosses et du Pillon raviront les cyclistes sur route ; les vététistes trouveront, avec la grande traversée (43 km) entre le col de Bretaye et Solalex, un terrain idéal pour se mettre à l’épreuve ; et la piste de BMX de Bex est adaptée à tous les niveaux.
champignons
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les Champignons Stadler
Champignonnière 2.0, verte et de proximité

Chemin de l’Écluse 37, 1860 Aigle, tél. +41 (0) 24 466 21 49, www.champignons-stadler.ch. Vente sur place du lundi au vendredi de 7 h à 17 h, le samedi et le dimanche de 7 h à 12 h.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Aigle-Château.
Les prairies, lisières et forêts des Alpes vaudoises offrent de belles conditions aux amateurs de champignons pour remplir, avec une sage modération, leur panier au fil des saisons. Mais la cueillette de variétés sauvages ne saurait à elle seule satisfaire l’appétit des gourmets. En Suisse, on compte 14 producteurs, dont un seul dans la partie romande : les Champignons Stadler.
Depuis plus d’un siècle, l’entreprise Hugo Reitzel est établie à Aigle. Dernière conserverie de produits vinaigrés en Suisse, elle propose un large assortiment avec notamment leurs fameux cornichons. À découvrir en boutique www.hugoreitzel.ch.
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le château d’Aigle
Au temps des sorcières

Place du Château 1, 1860 Aigle, tél. +41 (0) 24 466 21 30, www.chateauaigle.ch.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Aigle Château ; poursuivre à pied (5 min).
Du XVe au XVIIIe siècle, le Pays de Vaud a connu une chasse aux sorcières d’une ampleur insoupçonnée. Près de 3 000 personnes furent poursuivies, dont les deux tiers finirent sur le bûcher !
Au pied du château d’Aigle, le quartier historique du Cloître au coeur des vignes est un lieu charmant avec ses tavernes, caveaux et maisons anciennes. Chaque année, les vignerons y sont à l’honneur à l’occasion de la manifestation Caves Ouvertes vaudoises (www.mescavesouvertes.ch).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le quartier de la Planchette
Un terreau fertile pour l’innovation sociale

Chemin de la Planchette 1, 1860 Aigle, tél. +41 (0) 24 466 76 00, www.espaceamis.ch.
De la gare CFF d’Aigle, bus MobiChablais 101, arrêt Chemin-des-Lieugex.
Imaginé comme une cité-parc à la fin des années 50, le quartier de la Planchette a depuis toujours été au coeur de la dynamique liée au développement sociodémographique et économique de la ville. Les premiers bâtiments furent édifiés dès 1961 pour loger les nouveaux habitants venus travailler dans les entreprises industrielles de la région alors en plein boom.
Aigle compte de beaux quartiers historiques, notamment le quartier du Bourg et le quartier de la Fontaine, reliés entre eux par le pont Napoléon qui enjambe la Grande Eau.
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Les vitraux de l’église du Cloître
Frédéric Rouge, artiste au talent lumineux

Avenue du Cloître 25, 1860 Aigle.
L’église est ouverte la journée.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD ou AL jusqu’à Aigle Place du Marché.
Vestige d’un complexe monastique du XIIe siècle, l’église du Cloître abrite en son coeur des vitraux dessinés par Frédéric Rouge (1867-1950). Dans la région, les oeuvres du peintre aiglon sont rarement exposées. Ses vitraux valent cependant le détour.
Dans le temple Saint-Victor d’Ollon, on peut admirer une peinture murale de Frédéric Rouge, « Le Semeur sortit pour semer ».
23 La gendarmerie de la cure 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le poste de gendarmerie
Les voies du Seigneur sont impénétrables

Route de Leysin 1, 1863 Cergnat, www.police.vd.ch, horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 7 h 30 à 12 h et de 13 h à 17 h.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Le Sépey, puis bus TPC 175, arrêt Cergnat-Église.
Lorsque les locaux de la gendarmerie de Leysin sont devenus désuets, il a fallu trouver un nouvel endroit. En 2014, le choix s’est porté sur une magnifique cure, classée bâtiment historique, située à côté de la plus vieille église de la vallée des Ormonts datant du XIIIe siècle.
Le magnifique temple de Vers-l’Église fut consacré en 1456 par l’évêque de Sion Henri Asperlin. Il aurait été reconstruit peu avant sur l’emplacement d’une chapelle dédiée à saint Théodule, qui était une dépendance de l’église de Cergnat. Chaque année de janvier à mars s’y déroule le festival Musique et Neige, qui propose des concerts de musique de chambre.
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45 La maison de╠ucole de la Forclaz 2
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La Forclaz
Le village des irréductibles

1866 La Forclaz.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Le Sépey, puis bus TPC 172, arrêt La-Forclaz-VD – Village.
En 1981, dans la nuit de samedi 28 au dimanche 29 mars, toute la population suisse passe à l’heure d’été. Toute ? Non ! Pas les habitants de La Forclaz !
En été, lors des Marchés du jeudi, on peut acheter du pain cuit au four à l’ancienne et déguster d’excellents gâteaux.
55 Le pont de la Tine 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le pont de la Tine
Les pieds dans l’eau pour la photo

1863 Le Sépey.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Fontanelles.
En longeant la Grande Eau apparaît soudain, dissimulé sous les arbres, dans un cadre enchanteur, le pont de la Tine, appelé aussi « pont Lavau ». Il fut reconstruit en 1729 selon la tradition romaine des voûtes de pierre, avec un passage de 2 mètres de large sur 14 mètres de long.
Sur la route qui mène du Sépey à La Forclaz se trouve le pont des Planches, construit en 1913 et inscrit comme bien culturel suisse d’importance nationale. En amont, le pont d’Aigremont, achevé en 1981, un géant aux impressionnants pieds en béton, long de 514,8 mètres, est le plus grand ouvrage construit sur les routes vaudoises.
64 Les ruines dAigremont 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les ruines d’Aigremont
Château de légendes

Les Voëttes, 1862 Ormont-Dessous.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Le Sépey, puis bus TPC 175 jusqu’à l’arrêt La-Comballaz – Les-Voëttes ; poursuivre à pied (35 min).
Il fut un temps où on ne voyait que lui sur son promontoire. Aujourd’hui, au-delà de la vallée des Ormonts, rares sont ceux qui connaissent encore son existence. Pourtant, à quelques centaines de mètres en dessous, de nombreux automobilistes traversent le pont d’Aigremont entre Le Sépey et Les Diablerets. Un détour s’impose ! Situées sur le plateau des Voëttes à 1 380 mètres, les ruines du château sont facilement accessibles. Un sentier balisé mène jusqu’au site en quelques minutes.
Le Pic Chaussy, qui culmine à 2 351 mètres et domine les ruines d’Aigremont, offre une vue époustouflante à 360 degrés. Départ de Lioson d’en Bas (8 km, 3 à 4 heures).
65 La cabane du moutonnier 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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La cabane du Moutonnier
Street art montagnard

1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin Feydey, puis bus navette jusqu’à la télécabine de la Berneuse; prendre le télésiège Leysin-Mayen. Au hameau de Mayen, prendre le sentier qui monte en direction du lac Segray (20 min).
On accède à cette minuscule cabane depuis le lac de Mayen (1 854 m) par un sentier à flanc de coteau. Lorsqu’elle surgit à 1 937 mètres d’altitude, le visage expressif d’un homme poncé sur la façade en bois nous accueille. La fresque, réalisée par Antoine Guignard, alias LPVDA, un jeune artiste de la région, est prodigieusement bluffante.
Dans la région, d’autres oeuvres d’Antoine Guignard peuvent être appréciées, notamment sur le refuge de Mayen et sur une ancienne menuiserie à Leysin ; sur la station de départ du téléski des Parchets aux Mosses ou encore sur une ancienne grange au départ de la route du col de la Croix aux Diablerets..
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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La Clinique Manufacture
Un docteur qui ne manque pas de ressort

Route de la Mosse, 1854 Leysin, tél. +41 (0) 24 468 00 89, www.polyval.ch.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin-Village ; poursuivre à pied (10 min).
En 1903, Auguste Rollier s’installe à Leysin. C’est le début d’une folle aventure pour le « Docteur Soleil ». Son approche bouleverse les thérapies. Son remède est simple : soleil et air pur. Sa méthode : exposer le corps à la lumière pour favoriser la régénération de l’organisme. Alors que les sanatoriums sont réservés à une clientèle aisée, le sort des défavorisés réveille sa fibre sociale. C’est ainsi qu’en 1930 naît la Clinique Manufacture.
Depuis le centre du village, les escaliers de Genevrays mènent au Swiss Alpine Center, un centre de conférences, qui occupe à présent les anciens locaux de la Clinique Manufacture.
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les murs de la Riondaz
L’effet du souffle fédéral

1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin Grand Hôtel ; poursuivre à pied par le chemin des Sources, puis Les Chamois jusqu’au refuge de Solacyre et jusqu’au sommet de La Riondaz (1 h 30).
Depuis l’alpage de Solacyre, après une courte grimpée dans la forêt, le sentier monte en zigzag entre les murs paravalanches en pierres sèches dans une zone riche en flore et en faune. Du sommet de La Riondaz, une vue imprenable sur le lac Léman récompense de l’effort fourni à la montée. Les 41 murs de La Riondaz et de Géteillon représentent une longueur totale de 2 300 mètres.
Deux adresses valent le détour : le Refuge de Solacyre, tenu par une équipe de bénévoles, pour sa terrasse et sa fondue (www.solacyre.ch) ; le chalet d’alpage Le Temeley, pour ses fromages et autres spécialités montagnardes (www.temeley.ch).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le sanatorium des Chamois
Lieu désenchanté, lieu oublié

Les Chamois, 1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin Grand Hôtel ; poursuivre à pied (15 min).
1903, l’hôtel des Chamois s’apprête à accueillir ses premiers clients, amateurs de sports d’hiver. La même année, le docteur Rollier ouvre la première clinique d’héliothérapie pour traiter les malades souffrant de tuberculose osseuse. Pour l’établissement hôtelier, la concurrence avec les autres stations est rude, d’autant que la région est montrée du doigt : on y risque la contagion. N’ayant pas le succès escompté, il est transformé en sanatorium.
Pour avoir une vue imprenable sur le lac Léman, la place de pique-nique de Prafandaz est idéale (10 min à pied depuis le sanatorium).
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© Valentin Flauraud

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Le viaduc de l’Aigle-Leysin
Icône d’une ligne ferroviaire historique

Gare de Leysin-Village, 1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin-Village.
Le développement de Leysin en tant que station climatique, vers 1890, est à l’origine de l’implantation d’une ligne de chemin de fer entre Aigle et Leysin. Il fallait un moyen de transport rapide et confortable pour acheminer les curistes vers les sanatoriums.
Pour une balade hors des sentiers battus, s’arrêter à La Roulaz et rejoindre, par un joli sentier, le village classé de Veyges et son fameux point de vue : le roc de Veyges.
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le Creux des Bourguignons
Doline sépulcrale

Luan, 1856 Corbeyrier.
De la gare CFF d’Aigle, bus TPC 143, arrêt Corbeyrier – Café-de-Luan, poursuivre à pied par le chemin de Derrière la Terre (15 min).
Aujourd’hui, au pied du cirque de Luan, la vie s’écoule, tranquille. Errer dans cette nature bienveillante est à la randonnée ce que Rimbaud est à la poésie. Mythique. On contemple cette montagne fière, cette lumière qui pleut dans ce coin de paradis où il ferait bon s’étendre un instant dans l’herbe, sous la nue. Mais soudain, comme le veut le poète, on reste pantois. De loin déjà, on le remarque. Or, pour saisir la tromperie, il faut s’approcher, observer intensément. Immortels et toujours renaissants, les mélèzes en cercle ordonné ne sont pas le fruit du hasard.
Pour voir le creux des Bourguignons d’en haut, on peut se rendre sur l’alpage de Plan Falcon à 1 545 mètres; prendre le sentier à droite, 700 mètres après le Café de Luan (1 h 30 aller-retour).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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L’Ovaille
De la dévastation au Grand Cru

Luan, 1856 Corbeyrier.
De la gare CFF d’Aigle, bus TPC 143, arrêt Corbeyrier – Café-de-Luan.
Le 4 mars 1584, la montagne s’écroule dans un vacarme assourdissant. Une avalanche de pierres et de terre s’abat sur la vallée. Villages, champs et vignobles sont ensevelis. Les dégâts sont considérables et les morts se comptent par dizaines. Quatre siècles plus tard, l’empreinte du gigantesque éboulement est encore bien présente.
Pour prendre la mesure de l’éboulement et avoir une vue d’ensemble de l’Ovaille, le point de vue du Nid d’Aigle, accessible depuis Leysin, n’a pas son pareil (4 km et 2 h aller-retour).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le tunnel de la Sarse
Jamais à contresens

Route des Agittes, 1856 Corbeyrier.
De la Gare CFF d’Aigle, bus TPC 143, arrêt Corbeyrier – Café-de-Luan ; poursuivre à pied (30 min).
Sur la route qui mène de Corbeyrier au lac Hongrin, après quelques virages en épingle à cheveux, on pénètre dans le tunnel de la Sarse, plus connu sous le nom de tunnel des Agites. Peu avant, un panneau indicateur livre une information à ne pas négliger, au risque de se retrouver nez à nez avec un autre véhicule : le premier quart d’heure de chaque heure est destiné à la montée et le troisième à la descente. En entrant dans cet étroit boyau, situé à 1 517 mètres d’altitude, on se rend vite compte de l’impossibilité de croisement.
Belle adresse, le Café de Luan propose des plats typiques avec une pointe d’exotisme. La vue depuis la terrasse sur les dents du Midi est superbe. En automne, la chasse est un incontournable (www.cafedeluan.ch).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les yaks des petits lacs
Petit troupeau, grand dépaysement

Vers les Lacs, 1862 Les Mosses.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Le Sépey, puis bus TPC 175, arrêt Col-des-Mosses ; poursuivre à pied en direction de Lioson d’en Bas, puis Vers les Lacs (1 h 30).
Les cloches tintinnabulent gaiement au lieu-dit Vers les Lacs, en dessus des Mosses. Quelle joyeuse surprise de découvrir, au cours de cette randonnée vers le célèbre lac Lioson ou – pour les plus sportifs – vers le Pic Chaussy, un troupeau de yaks qui broute paisiblement. Uniques dans les Alpes vaudoises, les yaks de Fanny et de Sébastien Henchoz ravissent les amateurs de voyages.
Fanny et Sébastien Henchoz possèdent un petit magasin dans leur ferme à la Comballaz. On y trouve notamment une large gamme de tisanes confectionnées avec les plantes de leur jardin (www.yackabons.ch).