Transports Publics du Chablais - Trains, bus et tourisme

Découvrez 77 lieux hors du commun accessibles en transports publics!

Changez-vous les idées et partez à la découverte de lieux hors du commun en transports publics ! Les TPC s’associent aux auteurs Marc Voltenauer et Benjamin Amiguet à l’occasion de la sortie du livre « 111 lieux des Alpes vaudoises à ne pas manquer ». Sur cette page, nous vous proposons une sélection de 77 lieux, dont 24 coups de cœur, tous accessibles en transports publics dans les Alpes vaudoises, mais aussi, et en exclusivité pour les TPC, dans le Chablais valaisan! Des endroits insolites, des personnalités, des paysages bucoliques, chaque lieu a été soigneusement choisi! Bonne découverte!

CONTENU EXCLUSIF
Téléchargez ci-dessous la description de 9 lieux insolites à découvrir dans le Chablais valaisan et accessibles en transports publics!

 

Découvrez ici notre sélection de 77 lieux accessibles avec les TPC :

4 Le Clos des Murailles 1a
© Clément Rapaz

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Le clos des Murailles
A la recherche du lézard vert

Clos des Murailles, 1860 Aigle.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Fontanney, de là prendre le chemin de la Vyneuve à travers le vignoble.
Enfant déjà, Clément Rapaz, fils de vigneron et passionné de reptiles, était le premier à courir dans les vignes à la recherche du lézard vert. Il a hésité à devenir herpétologue. Finalement, il a choisi la viticulture et l’oenologie.
C’est depuis le château d’Aigle qu’on a la meilleure vue sur la peinture du lézard. Pour en apprendre plus sur le projet de réintroduction du reptile, rendez-vous à la Badouxthèque (www.badouxtheque.ch).
7 La Planchette 2
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le quartier de la Planchette
Un terreau fertile pour l’innovation sociale

Chemin de la Planchette 1, 1860 Aigle, tél. +41 (0) 24 466 76 00, www.espaceamis.ch.
De la gare CFF d’Aigle, bus MobiChablais 101, arrêt Chemin-des-Lieugex.
Imaginé comme une cité-parc à la fin des années 50, le quartier de la Planchette a depuis toujours été au coeur de la dynamique liée au développement sociodémographique et économique de la ville. Les premiers bâtiments furent édifiés dès 1961 pour loger les nouveaux habitants venus travailler dans les entreprises industrielles de la région alors en plein boom.
Aigle compte de beaux quartiers historiques, notamment le quartier du Bourg et le quartier de la Fontaine, reliés entre eux par le pont Napoléon qui enjambe la Grande Eau.
13 Arpille 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le chalet de la Grande Arpille
Les terres diaboliques du Bitter

Arpille, 1865 Les Diablerets.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Les Diablerets, puis bus CarPostal 180, arrêt Col-du-Pillon – Glacier-3000 ; poursuivre à pied jusqu’au lac Retaud (30 min), prendre le sentier direction Isenau (40 min) et rejoindre Arpille (1 h).
Situé à 2 000 mètres environ, le chalet de la Grande Arpille est le plus haut chalet des Alpes vaudoises.
Le sentier du Bitter, le long de la Grande Eau jusqu’au lieu-dit Le Droutzay, est jalonné de 12 panneaux avec des questions en lien avec l’histoire de l’apéritif.
33 Le Mont dOr 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le mont d’Or
Le sommet le plus central des Alpes vaudoises

Col de la Pierre-du-Moëllé, 1863 Le Sépey.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Le Sépey ; poursuivre à pied jusqu’au col de la Pierre du Moëllé (2 h 30), puis ascension jusqu’au sommet (1 h 30).
Du haut de ses 2 174 mètres, le mont d’Or offre une belle récompense : son panorama. Au coeur des Alpes vaudoises, c’est le sommet le plus accessible, à pied, pour embrasser d’un seul regard toute la région.
D’origine volcanique, le grès de Taveyanne est une roche sédimentaire arrondie verdâtre, mouchetée de noir et blanc. Utilisée localement pour la construction de murs et la confection d’objets d’artisanat, cette curiosité géologique se retrouve dans les éboulis et le lit des ruisseaux à proximité du hameau.
35 Le Glacier des Diablerets 2
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le glacier des Diablerets
…et ses guides héroïques

Glacier 3000, route du Pillon 253, 1865 Les Diablerets, tél. +41 (0) 24 492 33 77, www.glacier3000.ch.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Les Diablerets, puis bus CarPostal 180, arrêt Col-du-Pillon – Glacier-3000.
Point culminant des Alpes vaudoises, Glacier 3000 offre les plaisirs de la neige à tous et durant toute l’année ! Une vue époustouflante et une montagne d’activités – dont le Peak Walk, unique passerelle entre deux sommets au monde – font de Glacier 3000 un passage obligé.
Au pied de la Quille du Diable, le Refuge l’Espace, qui domine la vallée de Derborence et le plateau d’Anzeinde, est l’un des plus spectaculaires restaurants des Alpes (www.refugelespace.ch).
36 Le vallon Entre Reille 1a
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le vallon d’Entre la Reille
Sur la piste des marmottes

Col du Pillon, 1865 Les Diablerets, tél. +41 (0) 24 492 33 77, www.glacier3000.ch.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Les Diablerets, puis bus CarPostal 180 jusqu’à l’arrêt Col-du-Pillon – Glacier-3000.
Au coeur du domaine skiable de Glacier 3000, la piste Red Run qui relie le Sex Rouge, situé à 2 971 mètres, à Reusch, 1 600 mètres plus bas, est la plus longue des Alpes vaudoises avec ses 8 kilomètres. Elle traverse de part en part le vallon d’Entre la Reille (aussi appelé Martisberg, « la montagne aux marmottes » en allemand).
Une très belle randonnée qui relie la station du Sex Rouge à Reusch permet de découvrir le vallon (9 km et 3 h). Il est également possible de la débuter depuis la station intermédiaire de Cabane. Le sentier traverse la réserve Pro Natura Martisberg et se termine dans la pittoresque vallée de l’Oldebach dans le canton de Berne.
37 La gouille de Vore╠u 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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La gouille de Voré
Un miroir de poche

1865 Ormonts-Dessus.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Les Diablerets, puis bus CarPostal 180, arrêt Col-du-Pillon – Glacier-3000 ; poursuivre à pied jusqu’au lac Retaud (30 min), puis prendre le sentier pour rejoindre Voré (45 min).
Au pied du col de Voré, à 1 900 mètres, un modeste étang donne naissance au ruisseau d’Aigue Courbe qui alimente le lac artificiel d’Arnon avant de rejoindre la Sarine. La gouille de Voré, située sur des itinéraires de randonnée très fréquentés, entre le lac Retaud et le lac d’Arnon, séduit les contemplatifs.
Pour d’autres reflets en miroir, rendez-vous au lac Lioson au-dessus des Mosses, au lac artificiel des Chaux au-dessus de Gryon ou encore au lac du Vernex à Rossinière.
38 La colline de Champillon 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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La colline de Champillon
Panorama d’origines

Route du Cimetière, 1856 Corbeyrier, www.festival-corbeyrier.ch.
De la gare CFF d’Aigle, bus TPC 143, arrêt Corbeyrier-Poste ; poursuivre à pied en suivant les panneaux pédestres « Tour de Champillon » (1 h 30 aller-retour).
Ce sentier grimpe doucement parmi les hêtres, les houx et les noisetiers et offre des points de vue sur le lac Léman, la plaine du Rhône et Saint-Maurice.
Les Nantuates étaient le peuple celte qui vécut sur le territoire chablaisien. Dans la région, et malgré quelques fouilles archéologiques, peu de vestiges celtiques ont été retrouvés. Toutefois, un improbable menhir à l’origine incertaine, le menhir du Tomeley, se dresse dans un pré non loin du village de La Forclaz.
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45 La maison de╠ucole de la Forclaz 2
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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La Forclaz
Le village des irréductibles

1866 La Forclaz.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Le Sépey, puis bus TPC 172, arrêt La-Forclaz-VD – Village.
En 1981, dans la nuit de samedi 28 au dimanche 29 mars, toute la population suisse passe à l’heure d’été. Toute ? Non ! Pas les habitants de La Forclaz !
En été, lors des Marchés du jeudi, on peut acheter du pain cuit au four à l’ancienne et déguster d’excellents gâteaux.
55 Le pont de la Tine 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le pont de la Tine
Les pieds dans l’eau pour la photo

1863 Le Sépey.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Fontanelles.
En longeant la Grande Eau apparaît soudain, dissimulé sous les arbres, dans un cadre enchanteur, le pont de la Tine, appelé aussi « pont Lavau ». Il fut reconstruit en 1729 selon la tradition romaine des voûtes de pierre, avec un passage de 2 mètres de large sur 14 mètres de long.
Sur la route qui mène du Sépey à La Forclaz se trouve le pont des Planches, construit en 1913 et inscrit comme bien culturel suisse d’importance nationale. En amont, le pont d’Aigremont, achevé en 1981, un géant aux impressionnants pieds en béton, long de 514,8 mètres, est le plus grand ouvrage construit sur les routes vaudoises.
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59 Les diablotins du Torrent 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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La cascade du Torrent
La symphonie de l’eau

1865 Les Diablerets
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Les Diablerets ; poursuivre à pied (30 min).
La région des Diablerets compte de nombreuses cascades. Furtives, intermittentes, récurrentes ou permanentes, elles désarment par leurs charmes singuliers.
D’autres cascades sont à découvrir dans les Alpes vaudoises : les cascades de tuf du Sépey, de Cergnement au-dessus de Gryon et du Ramaclé à Château-d’OEx, la chute du pont d’Egraz au-dessus de Roche et les cascades des gorges du Chaudron à Montreux.
60 Le Planet 2
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le Planet
Les Années folles et les classiques anglais

Chemin du Planet, 1865 Les Diablerets.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Les Diablerets ; poursuivre à pied (5 min). Les chalets Beau Site et Les Aroles se trouvent le long du chemin du Planet.
Au sortir de la guerre, il fallait s’amuser et profiter des bons moments. Nombreux étaient les Anglais qui fréquentaient alors Les Diablerets. Outre le bobsleigh, ils y popularisèrent le curling. Pour l’agrément, on montait les visiteurs au col du Pillon en traîneau. On dansait le charleston au Grand-Hôtel. À l’heure du thé, les conversations allaient bon train dans le salon des pensions.
Dans les années 20, l’écrivain américain Ernest Hemingway séjourna plusieurs fois à la Pension de la Forêt à Chamby au-dessus de Montreux. Le lieu servit de décor aux derniers chapitres de L’Adieu aux armes. Hemingway pratiquait également le bobsleigh aux Avants et aimait se promener dans le pittoresque vallon de Villard.
64 Les ruines dAigremont 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les ruines d’Aigremont
Château de légendes

Les Voëttes, 1862 Ormont-Dessous.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Le Sépey, puis bus TPC 175 jusqu’à l’arrêt La-Comballaz – Les-Voëttes ; poursuivre à pied (35 min).
Il fut un temps où on ne voyait que lui sur son promontoire. Aujourd’hui, au-delà de la vallée des Ormonts, rares sont ceux qui connaissent encore son existence. Pourtant, à quelques centaines de mètres en dessous, de nombreux automobilistes traversent le pont d’Aigremont entre Le Sépey et Les Diablerets. Un détour s’impose ! Situées sur le plateau des Voëttes à 1 380 mètres, les ruines du château sont facilement accessibles. Un sentier balisé mène jusqu’au site en quelques minutes.
Le Pic Chaussy, qui culmine à 2 351 mètres et domine les ruines d’Aigremont, offre une vue époustouflante à 360 degrés. Départ de Lioson d’en Bas (8 km, 3 à 4 heures).
65 La cabane du moutonnier 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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La cabane du Moutonnier
Street art montagnard

1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin Feydey, puis bus navette jusqu’à la télécabine de la Berneuse; prendre le télésiège Leysin-Mayen. Au hameau de Mayen, prendre le sentier qui monte en direction du lac Segray (20 min).
On accède à cette minuscule cabane depuis le lac de Mayen (1 854 m) par un sentier à flanc de coteau. Lorsqu’elle surgit à 1 937 mètres d’altitude, le visage expressif d’un homme poncé sur la façade en bois nous accueille. La fresque, réalisée par Antoine Guignard, alias LPVDA, un jeune artiste de la région, est prodigieusement bluffante.
Dans la région, d’autres oeuvres d’Antoine Guignard peuvent être appréciées, notamment sur le refuge de Mayen et sur une ancienne menuiserie à Leysin ; sur la station de départ du téléski des Parchets aux Mosses ou encore sur une ancienne grange au départ de la route du col de la Croix aux Diablerets..
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© Valentin Flauraud

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Le viaduc de l’Aigle-Leysin
Icône d’une ligne ferroviaire historique

Gare de Leysin-Village, 1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin-Village.
Le développement de Leysin en tant que station climatique, vers 1890, est à l’origine de l’implantation d’une ligne de chemin de fer entre Aigle et Leysin. Il fallait un moyen de transport rapide et confortable pour acheminer les curistes vers les sanatoriums.
Pour une balade hors des sentiers battus, s’arrêter à La Roulaz et rejoindre, par un joli sentier, le village classé de Veyges et son fameux point de vue : le roc de Veyges.
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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L’Ovaille
De la dévastation au Grand Cru

Luan, 1856 Corbeyrier.
De la gare CFF d’Aigle, bus TPC 143, arrêt Corbeyrier – Café-de-Luan.
Le 4 mars 1584, la montagne s’écroule dans un vacarme assourdissant. Une avalanche de pierres et de terre s’abat sur la vallée. Villages, champs et vignobles sont ensevelis. Les dégâts sont considérables et les morts se comptent par dizaines. Quatre siècles plus tard, l’empreinte du gigantesque éboulement est encore bien présente.
Pour prendre la mesure de l’éboulement et avoir une vue d’ensemble de l’Ovaille, le point de vue du Nid d’Aigle, accessible depuis Leysin, n’a pas son pareil (4 km et 2 h aller-retour).