Transports Publics du Chablais - Trains, bus et tourisme

Découvrez 77 lieux hors du commun accessibles en transports publics!

Changez-vous les idées et partez à la découverte de lieux hors du commun en transports publics ! Les TPC s’associent aux auteurs Marc Voltenauer et Benjamin Amiguet à l’occasion de la sortie du livre « 111 lieux des Alpes vaudoises à ne pas manquer ». Sur cette page, nous vous proposons une sélection de 77 lieux, dont 24 coups de cœur, tous accessibles en transports publics dans les Alpes vaudoises, mais aussi, et en exclusivité pour les TPC, dans le Chablais valaisan! Des endroits insolites, des personnalités, des paysages bucoliques, chaque lieu a été soigneusement choisi! Bonne découverte!

CONTENU EXCLUSIF
Téléchargez ci-dessous la description de 9 lieux insolites à découvrir dans le Chablais valaisan et accessibles en transports publics!

 

Découvrez ici notre sélection de 77 lieux accessibles avec les TPC :

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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les gorges de l’Hongrin
Un aqualand naturel pour débutants

Route de l’Hongrin, 1660 La Lécherette, tél. +41 (0) 79 373 68 33, www.guideconcept.ch.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Le Sépey, puis bus TPC 175 jusqu’à l’arrêt La-Lécherette – Village.
Pour explorer les gorges de l’Hongrin, il n’y a qu’un seul moyen : il faut se jeter à l’eau. Vêtu d’une combinaison en néoprène de préférence, car l’eau qui s’écoule depuis le lac Lioson est très froide. Équipé d’un baudrier et d’un casque, on suit le cours de la rivière avant de s’aventurer dans des gorges sauvages ciselées par l’eau au fil des siècles.
Guideconcept propose notamment des sorties canyoning dans le spectaculaire canyon de l’Eau Froide à Roche et pour faire le plein d’adrénaline, il ne faut surtout pas manquer le saut pendulaire à plus de 100 mètres de haut au-dessus des gorges du Pissot !
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le TrekkMines
Au coeur de la montagne salée

Route des Mines-de-Sel 55, 1880 Bex, tél. +41 (0) 24 463 03 30, www.mines.ch.
De la gare CFF de Bex, bus TPC 153, arrêt Bex – Mines-de-Sel (desservi le weekend) ; durant la semaine, arrêt Bex – Les-Dévens, poursuivre à pied (25 minutes).
Les mines de sel de Bex, dont l’exploitation n’a jamais cessé, forment un immense labyrinthe souterrain constitué d’un vaste dédale de boyaux, de puits, d’escaliers, de salles et de forages dont le réseau s’étend sur près de 50 kilomètres.
Le filet de boeuf cuit sur le sel fait la renommée de l’Auberge du Bouillet. À moins que ce ne soit le patron, alias « le Chat », connu pour avoir été vice-champion du monde du cri de cochon (www.aubergedubouillet.ch).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le pont de la Tine
Les pieds dans l’eau pour la photo

1863 Le Sépey.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Fontanelles.
En longeant la Grande Eau apparaît soudain, dissimulé sous les arbres, dans un cadre enchanteur, le pont de la Tine, appelé aussi « pont Lavau ». Il fut reconstruit en 1729 selon la tradition romaine des voûtes de pierre, avec un passage de 2 mètres de large sur 14 mètres de long.
Sur la route qui mène du Sépey à La Forclaz se trouve le pont des Planches, construit en 1913 et inscrit comme bien culturel suisse d’importance nationale. En amont, le pont d’Aigremont, achevé en 1981, un géant aux impressionnants pieds en béton, long de 514,8 mètres, est le plus grand ouvrage construit sur les routes vaudoises.
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Le Bloc Monstre
Même pas peur…

Route de Gryon, 1880 Bex.
De la gare CFF de Bex, bus TPC 153, arrêt Bex – Les-Luisances.
« Le Bloc Monstre », c’est ainsi que Jean de Charpentier (1786-1855), directeur des mines de sel de Bex, décrit ce bloc calcaire (voir photo) qui repose solennellement dans la forêt des Luisances.
Sur l’autre versant de la colline du Montet, à travers le vignoble et la splendide châtaigneraie, le sentier du Gypse met en avant la géologie du sous-sol et ses liens avec l’homme, comme avec le paysage.
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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La cascade du Torrent
La symphonie de l’eau

1865 Les Diablerets
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Les Diablerets ; poursuivre à pied (30 min).
La région des Diablerets compte de nombreuses cascades. Furtives, intermittentes, récurrentes ou permanentes, elles désarment par leurs charmes singuliers.
D’autres cascades sont à découvrir dans les Alpes vaudoises : les cascades de tuf du Sépey, de Cergnement au-dessus de Gryon et du Ramaclé à Château-d’OEx, la chute du pont d’Egraz au-dessus de Roche et les cascades des gorges du Chaudron à Montreux.
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Le Planet
Les Années folles et les classiques anglais

Chemin du Planet, 1865 Les Diablerets.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Les Diablerets ; poursuivre à pied (5 min). Les chalets Beau Site et Les Aroles se trouvent le long du chemin du Planet.
Au sortir de la guerre, il fallait s’amuser et profiter des bons moments. Nombreux étaient les Anglais qui fréquentaient alors Les Diablerets. Outre le bobsleigh, ils y popularisèrent le curling. Pour l’agrément, on montait les visiteurs au col du Pillon en traîneau. On dansait le charleston au Grand-Hôtel. À l’heure du thé, les conversations allaient bon train dans le salon des pensions.
Dans les années 20, l’écrivain américain Ernest Hemingway séjourna plusieurs fois à la Pension de la Forêt à Chamby au-dessus de Montreux. Le lieu servit de décor aux derniers chapitres de L’Adieu aux armes. Hemingway pratiquait également le bobsleigh aux Avants et aimait se promener dans le pittoresque vallon de Villard.
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Le sentier du Drudy
…et la magie de Pierredar

1865 Les Diablerets, horaires d’ouverture à consulter sur www.pierredar.ch.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Les Diablerets, suivre les panneaux indicateurs bleu-blanc (T4) « Pierredar par sentier du Drudy » (4 h 30). Le sentier Prapio qui part de Creux-de-Champ est une alternative moins vertigineuse.
Ce sentier, classé T4 et qui permet de rallier le plateau de Pierredar à 2’298 mètres d’altitude, offre une vue spectaculaire sur le cirque du Drudy. Cet itinéraire est déconseillé pour les personnes souffrant de vertige.
Depuis le refuge de Pierredar, la via ferrata des Dames Anglaises permet de rejoindre en 3 heures le col de Prapio et rallier le téléphérique de Glacier 3000.
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Le banc du Muveran
De la terreur au sublime

1880 Les Plans-sur-Bex.
De la gare CFF de Bex, bus TPC 152, arrêt Les-Plans-sur-Bex – Village ; poursuivre à pied jusqu’à l’intersection, puis suivre les panneaux pédestres « Tour des Luex » (20 min).
Au travers du Muveran, c’est toute l’histoire de la découverte des Alpes que l’on peut raconter. Rien de mieux que de s’asseoir sur le « banc du Muveran », agréable halte sur le sentier des Luex situé juste au-dessus du village des Plans-sur-Bex pour s’imprégner de quelques événements importants de cette épopée.
Le Tour des Muverans est une randonnée de 54 kilomètres (temps de marche total : env. 23 h), jalonné de 16 gîtes et cabanes où se restaurer et passer la nuit. À faire à son rythme en deux à cinq étapes de juin à septembre (www.tourdesmuverans.ch).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Notre-Dame-des-Neiges
La chapelle des enfants

1880 Les Plans-sur-Bex, libre accès. En été, la messe y est célébrée tous les dimanches. Fête de Notre-Dame des Neiges le 5 août.
De la gare CFF de Bex, bus TPC 152, arrêt Les-Plans-sur-Bex – Village ; poursuivre à pied (10 min).
En arrivant au vallon des Plans, on est saisi d’emblée par le charme de cette chapelle alpestre au toit en tavillons qui trône avec majesté, dans un écrin de verdure, au pied du Lion d’Argentine et du Grand Muveran. Elle doit son nom à la plus ancienne basilique romaine consacrée à Marie.
Entre mousse des sous-bois, cascades et superbes parois rocheuses, la balade des gorges de l’Avançon entre Les Planssur- Bex et Le Bévieux est à ne pas manquer (6 km et 2 h 30).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les ruines d’Aigremont
Château de légendes

Les Voëttes, 1862 Ormont-Dessous.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Le Sépey, puis bus TPC 175 jusqu’à l’arrêt La-Comballaz – Les-Voëttes ; poursuivre à pied (35 min).
Il fut un temps où on ne voyait que lui sur son promontoire. Aujourd’hui, au-delà de la vallée des Ormonts, rares sont ceux qui connaissent encore son existence. Pourtant, à quelques centaines de mètres en dessous, de nombreux automobilistes traversent le pont d’Aigremont entre Le Sépey et Les Diablerets. Un détour s’impose ! Situées sur le plateau des Voëttes à 1 380 mètres, les ruines du château sont facilement accessibles. Un sentier balisé mène jusqu’au site en quelques minutes.
Le Pic Chaussy, qui culmine à 2 351 mètres et domine les ruines d’Aigremont, offre une vue époustouflante à 360 degrés. Départ de Lioson d’en Bas (8 km, 3 à 4 heures).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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La cabane du Moutonnier
Street art montagnard

1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin Feydey, puis bus navette jusqu’à la télécabine de la Berneuse; prendre le télésiège Leysin-Mayen. Au hameau de Mayen, prendre le sentier qui monte en direction du lac Segray (20 min).
On accède à cette minuscule cabane depuis le lac de Mayen (1 854 m) par un sentier à flanc de coteau. Lorsqu’elle surgit à 1 937 mètres d’altitude, le visage expressif d’un homme poncé sur la façade en bois nous accueille. La fresque, réalisée par Antoine Guignard, alias LPVDA, un jeune artiste de la région, est prodigieusement bluffante.
Dans la région, d’autres oeuvres d’Antoine Guignard peuvent être appréciées, notamment sur le refuge de Mayen et sur une ancienne menuiserie à Leysin ; sur la station de départ du téléski des Parchets aux Mosses ou encore sur une ancienne grange au départ de la route du col de la Croix aux Diablerets..
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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La Clinique Manufacture
Un docteur qui ne manque pas de ressort

Route de la Mosse, 1854 Leysin, tél. +41 (0) 24 468 00 89, www.polyval.ch.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin-Village ; poursuivre à pied (10 min).
En 1903, Auguste Rollier s’installe à Leysin. C’est le début d’une folle aventure pour le « Docteur Soleil ». Son approche bouleverse les thérapies. Son remède est simple : soleil et air pur. Sa méthode : exposer le corps à la lumière pour favoriser la régénération de l’organisme. Alors que les sanatoriums sont réservés à une clientèle aisée, le sort des défavorisés réveille sa fibre sociale. C’est ainsi qu’en 1930 naît la Clinique Manufacture.
Depuis le centre du village, les escaliers de Genevrays mènent au Swiss Alpine Center, un centre de conférences, qui occupe à présent les anciens locaux de la Clinique Manufacture.
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les lapiaz de Famelon
Des abîmes aux cieux

1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin-Feydey, prendre le télésiège Leysin-Mayen au départ de la Berneuse. Au hameau de Mayen, prendre le sentier en direction du lac Segray et vers Sur les Truex (1 h).
Le plus vaste champ de lapiaz du canton de Vaud se trouve au-dessus de Leysin : les lapiaz de Famelon, du nom de la tour qui trône à l’est de ce fascinant labyrinthe. Cette formation géologique, produite par le ruissellement de l’eau sur la roche calcaire, réunit plusieurs particularités. Sillonné de failles, de trous et de crevasses, le réseau souterrain y est très développé.
Le lapiaz de Tsanfleuron, dans le massif des Diablerets, constitue l’une des plus grandes surfaces karstiques de Suisse. Une randonnée qui part du Sex Rouge – auquel l’on arrive par le téléphérique du Glacier 3000 – permet de le parcourir jusqu’au Sanetsch (13 km et 6 h).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les murs de la Riondaz
L’effet du souffle fédéral

1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin Grand Hôtel ; poursuivre à pied par le chemin des Sources, puis Les Chamois jusqu’au refuge de Solacyre et jusqu’au sommet de La Riondaz (1 h 30).
Depuis l’alpage de Solacyre, après une courte grimpée dans la forêt, le sentier monte en zigzag entre les murs paravalanches en pierres sèches dans une zone riche en flore et en faune. Du sommet de La Riondaz, une vue imprenable sur le lac Léman récompense de l’effort fourni à la montée. Les 41 murs de La Riondaz et de Géteillon représentent une longueur totale de 2 300 mètres.
Deux adresses valent le détour : le Refuge de Solacyre, tenu par une équipe de bénévoles, pour sa terrasse et sa fondue (www.solacyre.ch) ; le chalet d’alpage Le Temeley, pour ses fromages et autres spécialités montagnardes (www.temeley.ch).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le sanatorium des Chamois
Lieu désenchanté, lieu oublié

Les Chamois, 1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin Grand Hôtel ; poursuivre à pied (15 min).
1903, l’hôtel des Chamois s’apprête à accueillir ses premiers clients, amateurs de sports d’hiver. La même année, le docteur Rollier ouvre la première clinique d’héliothérapie pour traiter les malades souffrant de tuberculose osseuse. Pour l’établissement hôtelier, la concurrence avec les autres stations est rude, d’autant que la région est montrée du doigt : on y risque la contagion. N’ayant pas le succès escompté, il est transformé en sanatorium.
Pour avoir une vue imprenable sur le lac Léman, la place de pique-nique de Prafandaz est idéale (10 min à pied depuis le sanatorium).
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© Valentin Flauraud

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Le viaduc de l’Aigle-Leysin
Icône d’une ligne ferroviaire historique

Gare de Leysin-Village, 1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin-Village.
Le développement de Leysin en tant que station climatique, vers 1890, est à l’origine de l’implantation d’une ligne de chemin de fer entre Aigle et Leysin. Il fallait un moyen de transport rapide et confortable pour acheminer les curistes vers les sanatoriums.
Pour une balade hors des sentiers battus, s’arrêter à La Roulaz et rejoindre, par un joli sentier, le village classé de Veyges et son fameux point de vue : le roc de Veyges.
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Le Creux des Bourguignons
Doline sépulcrale

Luan, 1856 Corbeyrier.
De la gare CFF d’Aigle, bus TPC 143, arrêt Corbeyrier – Café-de-Luan, poursuivre à pied par le chemin de Derrière la Terre (15 min).
Aujourd’hui, au pied du cirque de Luan, la vie s’écoule, tranquille. Errer dans cette nature bienveillante est à la randonnée ce que Rimbaud est à la poésie. Mythique. On contemple cette montagne fière, cette lumière qui pleut dans ce coin de paradis où il ferait bon s’étendre un instant dans l’herbe, sous la nue. Mais soudain, comme le veut le poète, on reste pantois. De loin déjà, on le remarque. Or, pour saisir la tromperie, il faut s’approcher, observer intensément. Immortels et toujours renaissants, les mélèzes en cercle ordonné ne sont pas le fruit du hasard.
Pour voir le creux des Bourguignons d’en haut, on peut se rendre sur l’alpage de Plan Falcon à 1 545 mètres; prendre le sentier à droite, 700 mètres après le Café de Luan (1 h 30 aller-retour).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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L’Ovaille
De la dévastation au Grand Cru

Luan, 1856 Corbeyrier.
De la gare CFF d’Aigle, bus TPC 143, arrêt Corbeyrier – Café-de-Luan.
Le 4 mars 1584, la montagne s’écroule dans un vacarme assourdissant. Une avalanche de pierres et de terre s’abat sur la vallée. Villages, champs et vignobles sont ensevelis. Les dégâts sont considérables et les morts se comptent par dizaines. Quatre siècles plus tard, l’empreinte du gigantesque éboulement est encore bien présente.
Pour prendre la mesure de l’éboulement et avoir une vue d’ensemble de l’Ovaille, le point de vue du Nid d’Aigle, accessible depuis Leysin, n’a pas son pareil (4 km et 2 h aller-retour).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le tunnel de la Sarse
Jamais à contresens

Route des Agittes, 1856 Corbeyrier.
De la Gare CFF d’Aigle, bus TPC 143, arrêt Corbeyrier – Café-de-Luan ; poursuivre à pied (30 min).
Sur la route qui mène de Corbeyrier au lac Hongrin, après quelques virages en épingle à cheveux, on pénètre dans le tunnel de la Sarse, plus connu sous le nom de tunnel des Agites. Peu avant, un panneau indicateur livre une information à ne pas négliger, au risque de se retrouver nez à nez avec un autre véhicule : le premier quart d’heure de chaque heure est destiné à la montée et le troisième à la descente. En entrant dans cet étroit boyau, situé à 1 517 mètres d’altitude, on se rend vite compte de l’impossibilité de croisement.
Belle adresse, le Café de Luan propose des plats typiques avec une pointe d’exotisme. La vue depuis la terrasse sur les dents du Midi est superbe. En automne, la chasse est un incontournable (www.cafedeluan.ch).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le Creux d’Enfer
Abri des fées

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De la gare CFF d’Aigle, train AOMC jusqu’à Ollon, puis bus TPC 145, arrêt Panex – Ancienne-Poste ; poursuivre à pied (10 min).
En observant la cime des arbres, on devine l’enfoncement du terrain. Curiosité géologique, le Creux d’Enfer est bien dissimulé dans la forêt Sainte-Marie.
Depuis le Creux d’Enfer, il est possible de poursuivre à pied à travers la forêt jusqu’à la maison du Facteur à Salins, construite en 1721 (10 min). De là, un sentier permet de monter jusqu’au village de Plambuit (10 min) et d’y voir une autre doline, le petit lac de Plambuit.