Transports Publics du Chablais - Trains, bus et tourisme

Découvrez 77 lieux hors du commun accessibles en transports publics!

Changez-vous les idées et partez à la découverte de lieux hors du commun en transports publics ! Les TPC s’associent aux auteurs Marc Voltenauer et Benjamin Amiguet à l’occasion de la sortie du livre « 111 lieux des Alpes vaudoises à ne pas manquer ». Sur cette page, nous vous proposons une sélection de 77 lieux, dont 24 coups de cœur, tous accessibles en transports publics dans les Alpes vaudoises, mais aussi, et en exclusivité pour les TPC, dans le Chablais valaisan! Des endroits insolites, des personnalités, des paysages bucoliques, chaque lieu a été soigneusement choisi! Bonne découverte!

CONTENU EXCLUSIF
Téléchargez ci-dessous la description de 9 lieux insolites à découvrir dans le Chablais valaisan et accessibles en transports publics!

 

Découvrez ici notre sélection de 77 lieux accessibles avec les TPC :

55 Le pont de la Tine 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le pont de la Tine
Les pieds dans l’eau pour la photo

1863 Le Sépey.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Fontanelles.
En longeant la Grande Eau apparaît soudain, dissimulé sous les arbres, dans un cadre enchanteur, le pont de la Tine, appelé aussi « pont Lavau ». Il fut reconstruit en 1729 selon la tradition romaine des voûtes de pierre, avec un passage de 2 mètres de large sur 14 mètres de long.
Sur la route qui mène du Sépey à La Forclaz se trouve le pont des Planches, construit en 1913 et inscrit comme bien culturel suisse d’importance nationale. En amont, le pont d’Aigremont, achevé en 1981, un géant aux impressionnants pieds en béton, long de 514,8 mètres, est le plus grand ouvrage construit sur les routes vaudoises.
58 Bloc Monstre 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le Bloc Monstre
Même pas peur…

Route de Gryon, 1880 Bex.
De la gare CFF de Bex, bus TPC 153, arrêt Bex – Les-Luisances.
« Le Bloc Monstre », c’est ainsi que Jean de Charpentier (1786-1855), directeur des mines de sel de Bex, décrit ce bloc calcaire (voir photo) qui repose solennellement dans la forêt des Luisances.
Sur l’autre versant de la colline du Montet, à travers le vignoble et la splendide châtaigneraie, le sentier du Gypse met en avant la géologie du sous-sol et ses liens avec l’homme, comme avec le paysage.
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59 Les diablotins du Torrent 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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La cascade du Torrent
La symphonie de l’eau

1865 Les Diablerets
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Les Diablerets ; poursuivre à pied (30 min).
La région des Diablerets compte de nombreuses cascades. Furtives, intermittentes, récurrentes ou permanentes, elles désarment par leurs charmes singuliers.
D’autres cascades sont à découvrir dans les Alpes vaudoises : les cascades de tuf du Sépey, de Cergnement au-dessus de Gryon et du Ramaclé à Château-d’OEx, la chute du pont d’Egraz au-dessus de Roche et les cascades des gorges du Chaudron à Montreux.
60 Le Planet 2
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le Planet
Les Années folles et les classiques anglais

Chemin du Planet, 1865 Les Diablerets.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Les Diablerets ; poursuivre à pied (5 min). Les chalets Beau Site et Les Aroles se trouvent le long du chemin du Planet.
Au sortir de la guerre, il fallait s’amuser et profiter des bons moments. Nombreux étaient les Anglais qui fréquentaient alors Les Diablerets. Outre le bobsleigh, ils y popularisèrent le curling. Pour l’agrément, on montait les visiteurs au col du Pillon en traîneau. On dansait le charleston au Grand-Hôtel. À l’heure du thé, les conversations allaient bon train dans le salon des pensions.
Dans les années 20, l’écrivain américain Ernest Hemingway séjourna plusieurs fois à la Pension de la Forêt à Chamby au-dessus de Montreux. Le lieu servit de décor aux derniers chapitres de L’Adieu aux armes. Hemingway pratiquait également le bobsleigh aux Avants et aimait se promener dans le pittoresque vallon de Villard.
61 Le sentier du Drudy 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le sentier du Drudy
…et la magie de Pierredar

1865 Les Diablerets, horaires d’ouverture à consulter sur www.pierredar.ch.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Les Diablerets, suivre les panneaux indicateurs bleu-blanc (T4) « Pierredar par sentier du Drudy » (4 h 30). Le sentier Prapio qui part de Creux-de-Champ est une alternative moins vertigineuse.
Ce sentier, classé T4 et qui permet de rallier le plateau de Pierredar à 2’298 mètres d’altitude, offre une vue spectaculaire sur le cirque du Drudy. Cet itinéraire est déconseillé pour les personnes souffrant de vertige.
Depuis le refuge de Pierredar, la via ferrata des Dames Anglaises permet de rejoindre en 3 heures le col de Prapio et rallier le téléphérique de Glacier 3000.
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le banc du Muveran
De la terreur au sublime

1880 Les Plans-sur-Bex.
De la gare CFF de Bex, bus TPC 152, arrêt Les-Plans-sur-Bex – Village ; poursuivre à pied jusqu’à l’intersection, puis suivre les panneaux pédestres « Tour des Luex » (20 min).
Au travers du Muveran, c’est toute l’histoire de la découverte des Alpes que l’on peut raconter. Rien de mieux que de s’asseoir sur le « banc du Muveran », agréable halte sur le sentier des Luex situé juste au-dessus du village des Plans-sur-Bex pour s’imprégner de quelques événements importants de cette épopée.
Le Tour des Muverans est une randonnée de 54 kilomètres (temps de marche total : env. 23 h), jalonné de 16 gîtes et cabanes où se restaurer et passer la nuit. À faire à son rythme en deux à cinq étapes de juin à septembre (www.tourdesmuverans.ch).
64 Les ruines dAigremont 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les ruines d’Aigremont
Château de légendes

Les Voëttes, 1862 Ormont-Dessous.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Le Sépey, puis bus TPC 175 jusqu’à l’arrêt La-Comballaz – Les-Voëttes ; poursuivre à pied (35 min).
Il fut un temps où on ne voyait que lui sur son promontoire. Aujourd’hui, au-delà de la vallée des Ormonts, rares sont ceux qui connaissent encore son existence. Pourtant, à quelques centaines de mètres en dessous, de nombreux automobilistes traversent le pont d’Aigremont entre Le Sépey et Les Diablerets. Un détour s’impose ! Situées sur le plateau des Voëttes à 1 380 mètres, les ruines du château sont facilement accessibles. Un sentier balisé mène jusqu’au site en quelques minutes.
Le Pic Chaussy, qui culmine à 2 351 mètres et domine les ruines d’Aigremont, offre une vue époustouflante à 360 degrés. Départ de Lioson d’en Bas (8 km, 3 à 4 heures).
65 La cabane du moutonnier 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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La cabane du Moutonnier
Street art montagnard

1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin Feydey, puis bus navette jusqu’à la télécabine de la Berneuse; prendre le télésiège Leysin-Mayen. Au hameau de Mayen, prendre le sentier qui monte en direction du lac Segray (20 min).
On accède à cette minuscule cabane depuis le lac de Mayen (1 854 m) par un sentier à flanc de coteau. Lorsqu’elle surgit à 1 937 mètres d’altitude, le visage expressif d’un homme poncé sur la façade en bois nous accueille. La fresque, réalisée par Antoine Guignard, alias LPVDA, un jeune artiste de la région, est prodigieusement bluffante.
Dans la région, d’autres oeuvres d’Antoine Guignard peuvent être appréciées, notamment sur le refuge de Mayen et sur une ancienne menuiserie à Leysin ; sur la station de départ du téléski des Parchets aux Mosses ou encore sur une ancienne grange au départ de la route du col de la Croix aux Diablerets..
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les lapiaz de Famelon
Des abîmes aux cieux

1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin-Feydey, prendre le télésiège Leysin-Mayen au départ de la Berneuse. Au hameau de Mayen, prendre le sentier en direction du lac Segray et vers Sur les Truex (1 h).
Le plus vaste champ de lapiaz du canton de Vaud se trouve au-dessus de Leysin : les lapiaz de Famelon, du nom de la tour qui trône à l’est de ce fascinant labyrinthe. Cette formation géologique, produite par le ruissellement de l’eau sur la roche calcaire, réunit plusieurs particularités. Sillonné de failles, de trous et de crevasses, le réseau souterrain y est très développé.
Le lapiaz de Tsanfleuron, dans le massif des Diablerets, constitue l’une des plus grandes surfaces karstiques de Suisse. Une randonnée qui part du Sex Rouge – auquel l’on arrive par le téléphérique du Glacier 3000 – permet de le parcourir jusqu’au Sanetsch (13 km et 6 h).
70 Les murs de la Riondaz 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les murs de la Riondaz
L’effet du souffle fédéral

1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin Grand Hôtel ; poursuivre à pied par le chemin des Sources, puis Les Chamois jusqu’au refuge de Solacyre et jusqu’au sommet de La Riondaz (1 h 30).
Depuis l’alpage de Solacyre, après une courte grimpée dans la forêt, le sentier monte en zigzag entre les murs paravalanches en pierres sèches dans une zone riche en flore et en faune. Du sommet de La Riondaz, une vue imprenable sur le lac Léman récompense de l’effort fourni à la montée. Les 41 murs de La Riondaz et de Géteillon représentent une longueur totale de 2 300 mètres.
Deux adresses valent le détour : le Refuge de Solacyre, tenu par une équipe de bénévoles, pour sa terrasse et sa fondue (www.solacyre.ch) ; le chalet d’alpage Le Temeley, pour ses fromages et autres spécialités montagnardes (www.temeley.ch).
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68 Le viaduc Aigle Leysinjpg
© Valentin Flauraud

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Le viaduc de l’Aigle-Leysin
Icône d’une ligne ferroviaire historique

Gare de Leysin-Village, 1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin-Village.
Le développement de Leysin en tant que station climatique, vers 1890, est à l’origine de l’implantation d’une ligne de chemin de fer entre Aigle et Leysin. Il fallait un moyen de transport rapide et confortable pour acheminer les curistes vers les sanatoriums.
Pour une balade hors des sentiers battus, s’arrêter à La Roulaz et rejoindre, par un joli sentier, le village classé de Veyges et son fameux point de vue : le roc de Veyges.
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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L’Ovaille
De la dévastation au Grand Cru

Luan, 1856 Corbeyrier.
De la gare CFF d’Aigle, bus TPC 143, arrêt Corbeyrier – Café-de-Luan.
Le 4 mars 1584, la montagne s’écroule dans un vacarme assourdissant. Une avalanche de pierres et de terre s’abat sur la vallée. Villages, champs et vignobles sont ensevelis. Les dégâts sont considérables et les morts se comptent par dizaines. Quatre siècles plus tard, l’empreinte du gigantesque éboulement est encore bien présente.
Pour prendre la mesure de l’éboulement et avoir une vue d’ensemble de l’Ovaille, le point de vue du Nid d’Aigle, accessible depuis Leysin, n’a pas son pareil (4 km et 2 h aller-retour).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le Creux d’Enfer
Abri des fées

1867 Panex
De la gare CFF d’Aigle, train AOMC jusqu’à Ollon, puis bus TPC 145, arrêt Panex – Ancienne-Poste ; poursuivre à pied (10 min).
En observant la cime des arbres, on devine l’enfoncement du terrain. Curiosité géologique, le Creux d’Enfer est bien dissimulé dans la forêt Sainte-Marie.
Depuis le Creux d’Enfer, il est possible de poursuivre à pied à travers la forêt jusqu’à la maison du Facteur à Salins, construite en 1721 (10 min). De là, un sentier permet de monter jusqu’au village de Plambuit (10 min) et d’y voir une autre doline, le petit lac de Plambuit.
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82 La cabane de PLan Ne╠uve╠u 1a
© Guy-John Pasche

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La cabane de Plan Névé
Histoire de cabane de montagne

Route du Pont-de-Nant, 1880 Les Plans-sur-Bex, tél. +41 (0) 24 498 22 11, horaires d’ouverture à consulter sur www.cabane-plan-neve.ch.
De la gare CFF de Bex, bus TPC 152, arrêt Pont-de-Nant (juin à septembre), puis 3 heures de marche.
Bâtie en 1953 à 2 262 mètres d’altitude dans le giron du Grand Muveran, la cabane de Plan Névé garde son cachet de cabane à l’ancienne, au confort rudimentaire. Pour l’atteindre, il faut compter trois heures de marche éprouvante depuis Pont de Nant.
Le jardin botanique alpin La Thomasia, aménagé en 1891, est un hommage aux premiers herboristes du vallon des Plans, la famille Thomas. Le jardin présente environ 3 000 plantes de montagne du monde entier, à découvrir de juin à septembre (www.botanique.vd.ch).
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83 Carrie╠Cres de Roche 3
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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La carrière de Roche
Épopée industrielle

Le Vieux-Moulin, 1852 Roche
De la gare CFF d’Aigle, bus TPC 111, arrêt Roche-Salines ; poursuivre à pied jusqu’au départ de la randonnée (5 min).
12 secondes. C’est le temps qu’il aura fallu pour que s’écroule la cheminée de 80 mètres de l’ancienne cimenterie, ce qui sonna la fin de l’exploitation du calcaire et de la production de ciment.
Un sentier permet de faire le tour des carrières de Roche (9 km et 4 h) ; à mi-parcours, au sommet de Tête-Ronde, il est possible de rejoindre le barrage de la Joux-Verte (2 h aller-retour). Les bons marcheurs pourront y ajouter une variante par les Agittes (1 h) ou une extension au point de vue de Malatraix (4 h aller-retour).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les ruines du Lessus
Oyez! Oyez! Princes, gueux et chevaliers

Chemin du Lessus, 1867 Saint-Triphon, www.fete-medievale.ch.
De la gare CFF d’Aigle, bus MobiChablais 115, arrêt Saint-Triphon – Centre ; poursuivre à pied (10 min).
Le Lessus, l’une des trois collines qui entourent le village de Saint-Triphon, a été habité et occupé depuis des temps immémoriaux. Des archéologues y ont découvert des traces d’activité humaine remontant au Néolithique. Une présence romaine durant l’Antiquité y a également été attestée. Or, c’est au Moyen Âge, entre le XIe et le XVe siècle, que les lieux ont connu leur apogée.
De la colline de Lessus, on peut admirer le vignoble d’Ollon, dont on pourra déguster les vins à la Maison du Caviste (www.celliersduchablais.ch).
98 Le mur en pierre se╠Cches 3
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le mur en pierres sèches
…et les vaches sont bien gardées

Alpages de Toumalay et de Seron, 1660 L’Etivaz, www.etivaz-aop.ch.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin Feydey, puis bus TPC 175, arrêt L’Etivaz – Maison-de-l’Etivaz ; poursuivre à pied par la route de l’Eau Froide jusqu’au fond de la vallée et suivre les panneaux pédestres (1 h 30).
Un impressionnant mur en pierres sèches de 1 kilomètre de long sépare les alpages de Toumalay et de Seron, situés à 1 800 mètres au pied du sommet de la Cape au Moine, facilement reconnaissable à sa pointe rocheuse qui culmine à 2 351 mètres.
L’entreprise Stoneworks Lippert a aussi rénové le mur qui sépare les alpages de Paray Charbon et Paray Dorenaz, en plus d’avoir effectué tous les aménagements en pierre sèche au Jardin des Monts au-dessus de Rossinière (www.stoneworks.ch).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les téléphériques à fromages
Des meules dans les airs

Les Arpilles, 1660 L’Etivaz, www.etivaz-aop.ch.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin Feydey, puis bus TPC 175, arrêt L’Etivaz – Maison-de-L’Etivaz ; poursuivre à pied par Croset et Entre-Deux-Siex (2 h).
Assis sur la banquette de la cabine grillagée, on s’élève dans la vallée escarpée de la Torneresse. On s’imagine le barlatay, nom donné aux convoyeurs, descendre le sentier abrupt, avec une mule sur laquelle était disposé un bât et, de chaque côté, une meule de 30 kilos, en plus sur la partie supérieure du beurre et du sérac.
Incontournable, la Maison de L’Etivaz (www.etivaz-aop.ch) est l’endroit idéal pour tout savoir sur ce fromage et faire des emplettes. Pour combiner randonnée, hébergement insolite et découvertes culinaires, il y a les sentiers du Fromage (www.alpesvaudoises.ch).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer / B. Wermelinger

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Le bois de la Glaivaz
Des cigales provençales aux rosalies des Alpes

1867 Verschiez
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Verschiez ; poursuivre à pied jusqu’au réservoir et suivre le sentier de Provence (1 h). Retour par le même chemin ou rejoindre la gare d’Ollon pour un retour par le train AOMC.
Au creux des collines de Saint-Triphon, lové dans un séduisant écrin de verdure, se trouve un jardin botanique d’un hectare et demi, ouvert au public en 1975. Cet éden, c’est l’oeuvre d’un homme : William Aviolat.
À Bex, au bas de la colline de Chiètres, des travaux de revitalisation ont été effectués dans la châtaigneraie pour favoriser des espèces vulnérables, telles que la rosalie des Alpes ou le lucane cerf-volant. Un panneau didactique y explique les mesures prises.
101 Les Yaks des ptits lacs 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les yaks des petits lacs
Petit troupeau, grand dépaysement

Vers les Lacs, 1862 Les Mosses.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Le Sépey, puis bus TPC 175, arrêt Col-des-Mosses ; poursuivre à pied en direction de Lioson d’en Bas, puis Vers les Lacs (1 h 30).
Les cloches tintinnabulent gaiement au lieu-dit Vers les Lacs, en dessus des Mosses. Quelle joyeuse surprise de découvrir, au cours de cette randonnée vers le célèbre lac Lioson ou – pour les plus sportifs – vers le Pic Chaussy, un troupeau de yaks qui broute paisiblement. Uniques dans les Alpes vaudoises, les yaks de Fanny et de Sébastien Henchoz ravissent les amateurs de voyages.
Fanny et Sébastien Henchoz possèdent un petit magasin dans leur ferme à la Comballaz. On y trouve notamment une large gamme de tisanes confectionnées avec les plantes de leur jardin (www.yackabons.ch).