Transports Publics du Chablais - Trains, bus et tourisme

Découvrez 77 lieux hors du commun accessibles en transports publics!

Changez-vous les idées et partez à la découverte de lieux hors du commun en transports publics ! Les TPC s’associent aux auteurs Marc Voltenauer et Benjamin Amiguet à l’occasion de la sortie du livre « 111 lieux des Alpes vaudoises à ne pas manquer ». Sur cette page, nous vous proposons une sélection de 77 lieux, dont 24 coups de cœur, tous accessibles en transports publics dans les Alpes vaudoises, mais aussi, et en exclusivité pour les TPC, dans le Chablais valaisan! Des endroits insolites, des personnalités, des paysages bucoliques, chaque lieu a été soigneusement choisi! Bonne découverte!

CONTENU EXCLUSIF
Téléchargez ci-dessous la description de 9 lieux insolites à découvrir dans le Chablais valaisan et accessibles en transports publics!

 

Découvrez ici notre sélection de 77 lieux accessibles avec les TPC :

58 Bloc Monstre 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le Bloc Monstre
Même pas peur…

Route de Gryon, 1880 Bex.
De la gare CFF de Bex, bus TPC 153, arrêt Bex – Les-Luisances.
« Le Bloc Monstre », c’est ainsi que Jean de Charpentier (1786-1855), directeur des mines de sel de Bex, décrit ce bloc calcaire (voir photo) qui repose solennellement dans la forêt des Luisances.
Sur l’autre versant de la colline du Montet, à travers le vignoble et la splendide châtaigneraie, le sentier du Gypse met en avant la géologie du sous-sol et ses liens avec l’homme, comme avec le paysage.
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59 Les diablotins du Torrent 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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La cascade du Torrent
La symphonie de l’eau

1865 Les Diablerets
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Les Diablerets ; poursuivre à pied (30 min).
La région des Diablerets compte de nombreuses cascades. Furtives, intermittentes, récurrentes ou permanentes, elles désarment par leurs charmes singuliers.
D’autres cascades sont à découvrir dans les Alpes vaudoises : les cascades de tuf du Sépey, de Cergnement au-dessus de Gryon et du Ramaclé à Château-d’OEx, la chute du pont d’Egraz au-dessus de Roche et les cascades des gorges du Chaudron à Montreux.
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le Planet
Les Années folles et les classiques anglais

Chemin du Planet, 1865 Les Diablerets.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Les Diablerets ; poursuivre à pied (5 min). Les chalets Beau Site et Les Aroles se trouvent le long du chemin du Planet.
Au sortir de la guerre, il fallait s’amuser et profiter des bons moments. Nombreux étaient les Anglais qui fréquentaient alors Les Diablerets. Outre le bobsleigh, ils y popularisèrent le curling. Pour l’agrément, on montait les visiteurs au col du Pillon en traîneau. On dansait le charleston au Grand-Hôtel. À l’heure du thé, les conversations allaient bon train dans le salon des pensions.
Dans les années 20, l’écrivain américain Ernest Hemingway séjourna plusieurs fois à la Pension de la Forêt à Chamby au-dessus de Montreux. Le lieu servit de décor aux derniers chapitres de L’Adieu aux armes. Hemingway pratiquait également le bobsleigh aux Avants et aimait se promener dans le pittoresque vallon de Villard.
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le sentier du Drudy
…et la magie de Pierredar

1865 Les Diablerets, horaires d’ouverture à consulter sur www.pierredar.ch.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Les Diablerets, suivre les panneaux indicateurs bleu-blanc (T4) « Pierredar par sentier du Drudy » (4 h 30). Le sentier Prapio qui part de Creux-de-Champ est une alternative moins vertigineuse.
Ce sentier, classé T4 et qui permet de rallier le plateau de Pierredar à 2’298 mètres d’altitude, offre une vue spectaculaire sur le cirque du Drudy. Cet itinéraire est déconseillé pour les personnes souffrant de vertige.
Depuis le refuge de Pierredar, la via ferrata des Dames Anglaises permet de rejoindre en 3 heures le col de Prapio et rallier le téléphérique de Glacier 3000.
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le banc du Muveran
De la terreur au sublime

1880 Les Plans-sur-Bex.
De la gare CFF de Bex, bus TPC 152, arrêt Les-Plans-sur-Bex – Village ; poursuivre à pied jusqu’à l’intersection, puis suivre les panneaux pédestres « Tour des Luex » (20 min).
Au travers du Muveran, c’est toute l’histoire de la découverte des Alpes que l’on peut raconter. Rien de mieux que de s’asseoir sur le « banc du Muveran », agréable halte sur le sentier des Luex situé juste au-dessus du village des Plans-sur-Bex pour s’imprégner de quelques événements importants de cette épopée.
Le Tour des Muverans est une randonnée de 54 kilomètres (temps de marche total : env. 23 h), jalonné de 16 gîtes et cabanes où se restaurer et passer la nuit. À faire à son rythme en deux à cinq étapes de juin à septembre (www.tourdesmuverans.ch).
64 Les ruines dAigremont 1
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les ruines d’Aigremont
Château de légendes

Les Voëttes, 1862 Ormont-Dessous.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Le Sépey, puis bus TPC 175 jusqu’à l’arrêt La-Comballaz – Les-Voëttes ; poursuivre à pied (35 min).
Il fut un temps où on ne voyait que lui sur son promontoire. Aujourd’hui, au-delà de la vallée des Ormonts, rares sont ceux qui connaissent encore son existence. Pourtant, à quelques centaines de mètres en dessous, de nombreux automobilistes traversent le pont d’Aigremont entre Le Sépey et Les Diablerets. Un détour s’impose ! Situées sur le plateau des Voëttes à 1 380 mètres, les ruines du château sont facilement accessibles. Un sentier balisé mène jusqu’au site en quelques minutes.
Le Pic Chaussy, qui culmine à 2 351 mètres et domine les ruines d’Aigremont, offre une vue époustouflante à 360 degrés. Départ de Lioson d’en Bas (8 km, 3 à 4 heures).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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La cabane du Moutonnier
Street art montagnard

1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin Feydey, puis bus navette jusqu’à la télécabine de la Berneuse; prendre le télésiège Leysin-Mayen. Au hameau de Mayen, prendre le sentier qui monte en direction du lac Segray (20 min).
On accède à cette minuscule cabane depuis le lac de Mayen (1 854 m) par un sentier à flanc de coteau. Lorsqu’elle surgit à 1 937 mètres d’altitude, le visage expressif d’un homme poncé sur la façade en bois nous accueille. La fresque, réalisée par Antoine Guignard, alias LPVDA, un jeune artiste de la région, est prodigieusement bluffante.
Dans la région, d’autres oeuvres d’Antoine Guignard peuvent être appréciées, notamment sur le refuge de Mayen et sur une ancienne menuiserie à Leysin ; sur la station de départ du téléski des Parchets aux Mosses ou encore sur une ancienne grange au départ de la route du col de la Croix aux Diablerets..
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les lapiaz de Famelon
Des abîmes aux cieux

1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin-Feydey, prendre le télésiège Leysin-Mayen au départ de la Berneuse. Au hameau de Mayen, prendre le sentier en direction du lac Segray et vers Sur les Truex (1 h).
Le plus vaste champ de lapiaz du canton de Vaud se trouve au-dessus de Leysin : les lapiaz de Famelon, du nom de la tour qui trône à l’est de ce fascinant labyrinthe. Cette formation géologique, produite par le ruissellement de l’eau sur la roche calcaire, réunit plusieurs particularités. Sillonné de failles, de trous et de crevasses, le réseau souterrain y est très développé.
Le lapiaz de Tsanfleuron, dans le massif des Diablerets, constitue l’une des plus grandes surfaces karstiques de Suisse. Une randonnée qui part du Sex Rouge – auquel l’on arrive par le téléphérique du Glacier 3000 – permet de le parcourir jusqu’au Sanetsch (13 km et 6 h).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les murs de la Riondaz
L’effet du souffle fédéral

1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin Grand Hôtel ; poursuivre à pied par le chemin des Sources, puis Les Chamois jusqu’au refuge de Solacyre et jusqu’au sommet de La Riondaz (1 h 30).
Depuis l’alpage de Solacyre, après une courte grimpée dans la forêt, le sentier monte en zigzag entre les murs paravalanches en pierres sèches dans une zone riche en flore et en faune. Du sommet de La Riondaz, une vue imprenable sur le lac Léman récompense de l’effort fourni à la montée. Les 41 murs de La Riondaz et de Géteillon représentent une longueur totale de 2 300 mètres.
Deux adresses valent le détour : le Refuge de Solacyre, tenu par une équipe de bénévoles, pour sa terrasse et sa fondue (www.solacyre.ch) ; le chalet d’alpage Le Temeley, pour ses fromages et autres spécialités montagnardes (www.temeley.ch).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le sanatorium des Chamois
Lieu désenchanté, lieu oublié

Les Chamois, 1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin Grand Hôtel ; poursuivre à pied (15 min).
1903, l’hôtel des Chamois s’apprête à accueillir ses premiers clients, amateurs de sports d’hiver. La même année, le docteur Rollier ouvre la première clinique d’héliothérapie pour traiter les malades souffrant de tuberculose osseuse. Pour l’établissement hôtelier, la concurrence avec les autres stations est rude, d’autant que la région est montrée du doigt : on y risque la contagion. N’ayant pas le succès escompté, il est transformé en sanatorium.
Pour avoir une vue imprenable sur le lac Léman, la place de pique-nique de Prafandaz est idéale (10 min à pied depuis le sanatorium).
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© Valentin Flauraud

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Le viaduc de l’Aigle-Leysin
Icône d’une ligne ferroviaire historique

Gare de Leysin-Village, 1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin-Village.
Le développement de Leysin en tant que station climatique, vers 1890, est à l’origine de l’implantation d’une ligne de chemin de fer entre Aigle et Leysin. Il fallait un moyen de transport rapide et confortable pour acheminer les curistes vers les sanatoriums.
Pour une balade hors des sentiers battus, s’arrêter à La Roulaz et rejoindre, par un joli sentier, le village classé de Veyges et son fameux point de vue : le roc de Veyges.
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le Creux des Bourguignons
Doline sépulcrale

Luan, 1856 Corbeyrier.
De la gare CFF d’Aigle, bus TPC 143, arrêt Corbeyrier – Café-de-Luan, poursuivre à pied par le chemin de Derrière la Terre (15 min).
Aujourd’hui, au pied du cirque de Luan, la vie s’écoule, tranquille. Errer dans cette nature bienveillante est à la randonnée ce que Rimbaud est à la poésie. Mythique. On contemple cette montagne fière, cette lumière qui pleut dans ce coin de paradis où il ferait bon s’étendre un instant dans l’herbe, sous la nue. Mais soudain, comme le veut le poète, on reste pantois. De loin déjà, on le remarque. Or, pour saisir la tromperie, il faut s’approcher, observer intensément. Immortels et toujours renaissants, les mélèzes en cercle ordonné ne sont pas le fruit du hasard.
Pour voir le creux des Bourguignons d’en haut, on peut se rendre sur l’alpage de Plan Falcon à 1 545 mètres; prendre le sentier à droite, 700 mètres après le Café de Luan (1 h 30 aller-retour).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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L’Ovaille
De la dévastation au Grand Cru

Luan, 1856 Corbeyrier.
De la gare CFF d’Aigle, bus TPC 143, arrêt Corbeyrier – Café-de-Luan.
Le 4 mars 1584, la montagne s’écroule dans un vacarme assourdissant. Une avalanche de pierres et de terre s’abat sur la vallée. Villages, champs et vignobles sont ensevelis. Les dégâts sont considérables et les morts se comptent par dizaines. Quatre siècles plus tard, l’empreinte du gigantesque éboulement est encore bien présente.
Pour prendre la mesure de l’éboulement et avoir une vue d’ensemble de l’Ovaille, le point de vue du Nid d’Aigle, accessible depuis Leysin, n’a pas son pareil (4 km et 2 h aller-retour).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le jardin Schusselé
Un doux parfum de roses

Chemin des Arnoux 8, 1867 Ollon, tél. +41 (0) 24 499 22 92, www.jardinschussele.ch, visite du jardin sur rendez-vous.
De la gare CFF d’Aigle, train AOMC jusqu’à Les Arnoux.
Chaque printemps, Viviane Schüsselé-Klarer attend avec impatience la première éclosion : « Fidèle au rendez-vous, la Stanwell Perpetual est un rosier pour lequel j’ai une tendresse particulière, malgré son port dégingandé et peu attractif, avec son délicieux parfum de rose ancienne. ». Dans sa roseraie digne des plus opulents châteaux britanniques, où elle cultive 316 variétés de rosaceoe, un doux parfum caresse les narines.
Au coeur du village d’Ollon, la Boutique Calice propose un large choix de fleurs en libre-service (Place de l’Hôtel de Ville 8).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le Creux d’Enfer
Abri des fées

1867 Panex
De la gare CFF d’Aigle, train AOMC jusqu’à Ollon, puis bus TPC 145, arrêt Panex – Ancienne-Poste ; poursuivre à pied (10 min).
En observant la cime des arbres, on devine l’enfoncement du terrain. Curiosité géologique, le Creux d’Enfer est bien dissimulé dans la forêt Sainte-Marie.
Depuis le Creux d’Enfer, il est possible de poursuivre à pied à travers la forêt jusqu’à la maison du Facteur à Salins, construite en 1721 (10 min). De là, un sentier permet de monter jusqu’au village de Plambuit (10 min) et d’y voir une autre doline, le petit lac de Plambuit.
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le village des insectes
Un formidable geste pour la biodiversité

Chemin du Pomey-Rouge 8, 1867 Panex, tél. +41 (0) 24 499 32 51, visite possible en journée.
De la gare CFF d’Aigle, train AOMC jusqu’à Ollon, puis bus TPC 145, arrêt Panex – Ancienne-Poste.
Dans le charmant village de Panex, entouré de prairies et de vergers, vivent environ 160 âmes, mais les Panossis ne sont pas les seuls à apprécier la sérénité des lieux. Sur de nombreuses façades se trouvent des hôtels à insectes très fréquentés. Proportionnellement, c’est sans doute un des villages de la région les plus denses en résidences pour abeilles sauvages, guêpes solitaires, bourdons à queue blanche, mais aussi pour coccinelles, carabes ou perce-oreilles. Le mérite revient en partie à Werner Heizmann, charpentier-menuisier à la retraite, qui en construit une centaine par année.
Chaque printemps, Werner est présent à la manifestation Les Bucoliques à l’abbaye de Salaz, un marché aux plantes avec des conférences et des ateliers (www.lesbucoliques.ch).
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© Guy-John Pasche

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La cabane de Plan Névé
Histoire de cabane de montagne

Route du Pont-de-Nant, 1880 Les Plans-sur-Bex, tél. +41 (0) 24 498 22 11, horaires d’ouverture à consulter sur www.cabane-plan-neve.ch.
De la gare CFF de Bex, bus TPC 152, arrêt Pont-de-Nant (juin à septembre), puis 3 heures de marche.
Bâtie en 1953 à 2 262 mètres d’altitude dans le giron du Grand Muveran, la cabane de Plan Névé garde son cachet de cabane à l’ancienne, au confort rudimentaire. Pour l’atteindre, il faut compter trois heures de marche éprouvante depuis Pont de Nant.
Le jardin botanique alpin La Thomasia, aménagé en 1891, est un hommage aux premiers herboristes du vallon des Plans, la famille Thomas. Le jardin présente environ 3 000 plantes de montagne du monde entier, à découvrir de juin à septembre (www.botanique.vd.ch).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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La carrière de Roche
Épopée industrielle

Le Vieux-Moulin, 1852 Roche
De la gare CFF d’Aigle, bus TPC 111, arrêt Roche-Salines ; poursuivre à pied jusqu’au départ de la randonnée (5 min).
12 secondes. C’est le temps qu’il aura fallu pour que s’écroule la cheminée de 80 mètres de l’ancienne cimenterie, ce qui sonna la fin de l’exploitation du calcaire et de la production de ciment.
Un sentier permet de faire le tour des carrières de Roche (9 km et 4 h) ; à mi-parcours, au sommet de Tête-Ronde, il est possible de rejoindre le barrage de la Joux-Verte (2 h aller-retour). Les bons marcheurs pourront y ajouter une variante par les Agittes (1 h) ou une extension au point de vue de Malatraix (4 h aller-retour).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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L’éden de William
Un jardin de béatitude

Chemin du Lessus 40, 1867 Saint-Triphon
De la gare CFF d’Aigle, bus MobiChablais 115, arrêt Saint-Triphon – Centre.
Au creux des collines de Saint-Triphon, lové dans un séduisant écrin de verdure, se trouve un jardin botanique d’un hectare et demi, ouvert au public en 1975. Cet éden, c’est l’oeuvre d’un homme : William Aviolat.
Le jardin est ouvert tous les jours. Dans une autre ambiance, Le Jardin Zen situé à Aigle est le plus grand jardin oriental de Suisse (www.lejardinzen.ch).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les ruines du Lessus
Oyez! Oyez! Princes, gueux et chevaliers

Chemin du Lessus, 1867 Saint-Triphon, www.fete-medievale.ch.
De la gare CFF d’Aigle, bus MobiChablais 115, arrêt Saint-Triphon – Centre ; poursuivre à pied (10 min).
Le Lessus, l’une des trois collines qui entourent le village de Saint-Triphon, a été habité et occupé depuis des temps immémoriaux. Des archéologues y ont découvert des traces d’activité humaine remontant au Néolithique. Une présence romaine durant l’Antiquité y a également été attestée. Or, c’est au Moyen Âge, entre le XIe et le XVe siècle, que les lieux ont connu leur apogée.
De la colline de Lessus, on peut admirer le vignoble d’Ollon, dont on pourra déguster les vins à la Maison du Caviste (www.celliersduchablais.ch).