Transports Publics du Chablais - Trains, bus et tourisme

Découvrez 77 lieux hors du commun accessibles en transports publics!

Changez-vous les idées et partez à la découverte de lieux hors du commun en transports publics ! Les TPC s’associent aux auteurs Marc Voltenauer et Benjamin Amiguet à l’occasion de la sortie du livre « 111 lieux des Alpes vaudoises à ne pas manquer ». Sur cette page, nous vous proposons une sélection de 77 lieux, dont 24 coups de cœur, tous accessibles en transports publics dans les Alpes vaudoises, mais aussi, et en exclusivité pour les TPC, dans le Chablais valaisan! Des endroits insolites, des personnalités, des paysages bucoliques, chaque lieu a été soigneusement choisi! Bonne découverte!

CONTENU EXCLUSIF
Téléchargez ci-dessous la description de 9 lieux insolites à découvrir dans le Chablais valaisan et accessibles en transports publics!

 

Découvrez ici notre sélection de 77 lieux accessibles avec les TPC :

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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les murs de la Riondaz
L’effet du souffle fédéral

1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin Grand Hôtel ; poursuivre à pied par le chemin des Sources, puis Les Chamois jusqu’au refuge de Solacyre et jusqu’au sommet de La Riondaz (1 h 30).
Depuis l’alpage de Solacyre, après une courte grimpée dans la forêt, le sentier monte en zigzag entre les murs paravalanches en pierres sèches dans une zone riche en flore et en faune. Du sommet de La Riondaz, une vue imprenable sur le lac Léman récompense de l’effort fourni à la montée. Les 41 murs de La Riondaz et de Géteillon représentent une longueur totale de 2 300 mètres.
Deux adresses valent le détour : le Refuge de Solacyre, tenu par une équipe de bénévoles, pour sa terrasse et sa fondue (www.solacyre.ch) ; le chalet d’alpage Le Temeley, pour ses fromages et autres spécialités montagnardes (www.temeley.ch).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le sanatorium des Chamois
Lieu désenchanté, lieu oublié

Les Chamois, 1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin Grand Hôtel ; poursuivre à pied (15 min).
1903, l’hôtel des Chamois s’apprête à accueillir ses premiers clients, amateurs de sports d’hiver. La même année, le docteur Rollier ouvre la première clinique d’héliothérapie pour traiter les malades souffrant de tuberculose osseuse. Pour l’établissement hôtelier, la concurrence avec les autres stations est rude, d’autant que la région est montrée du doigt : on y risque la contagion. N’ayant pas le succès escompté, il est transformé en sanatorium.
Pour avoir une vue imprenable sur le lac Léman, la place de pique-nique de Prafandaz est idéale (10 min à pied depuis le sanatorium).
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© Valentin Flauraud

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Le viaduc de l’Aigle-Leysin
Icône d’une ligne ferroviaire historique

Gare de Leysin-Village, 1854 Leysin.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin-Village.
Le développement de Leysin en tant que station climatique, vers 1890, est à l’origine de l’implantation d’une ligne de chemin de fer entre Aigle et Leysin. Il fallait un moyen de transport rapide et confortable pour acheminer les curistes vers les sanatoriums.
Pour une balade hors des sentiers battus, s’arrêter à La Roulaz et rejoindre, par un joli sentier, le village classé de Veyges et son fameux point de vue : le roc de Veyges.
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le Creux des Bourguignons
Doline sépulcrale

Luan, 1856 Corbeyrier.
De la gare CFF d’Aigle, bus TPC 143, arrêt Corbeyrier – Café-de-Luan, poursuivre à pied par le chemin de Derrière la Terre (15 min).
Aujourd’hui, au pied du cirque de Luan, la vie s’écoule, tranquille. Errer dans cette nature bienveillante est à la randonnée ce que Rimbaud est à la poésie. Mythique. On contemple cette montagne fière, cette lumière qui pleut dans ce coin de paradis où il ferait bon s’étendre un instant dans l’herbe, sous la nue. Mais soudain, comme le veut le poète, on reste pantois. De loin déjà, on le remarque. Or, pour saisir la tromperie, il faut s’approcher, observer intensément. Immortels et toujours renaissants, les mélèzes en cercle ordonné ne sont pas le fruit du hasard.
Pour voir le creux des Bourguignons d’en haut, on peut se rendre sur l’alpage de Plan Falcon à 1 545 mètres; prendre le sentier à droite, 700 mètres après le Café de Luan (1 h 30 aller-retour).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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L’Ovaille
De la dévastation au Grand Cru

Luan, 1856 Corbeyrier.
De la gare CFF d’Aigle, bus TPC 143, arrêt Corbeyrier – Café-de-Luan.
Le 4 mars 1584, la montagne s’écroule dans un vacarme assourdissant. Une avalanche de pierres et de terre s’abat sur la vallée. Villages, champs et vignobles sont ensevelis. Les dégâts sont considérables et les morts se comptent par dizaines. Quatre siècles plus tard, l’empreinte du gigantesque éboulement est encore bien présente.
Pour prendre la mesure de l’éboulement et avoir une vue d’ensemble de l’Ovaille, le point de vue du Nid d’Aigle, accessible depuis Leysin, n’a pas son pareil (4 km et 2 h aller-retour).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le tunnel de la Sarse
Jamais à contresens

Route des Agittes, 1856 Corbeyrier.
De la Gare CFF d’Aigle, bus TPC 143, arrêt Corbeyrier – Café-de-Luan ; poursuivre à pied (30 min).
Sur la route qui mène de Corbeyrier au lac Hongrin, après quelques virages en épingle à cheveux, on pénètre dans le tunnel de la Sarse, plus connu sous le nom de tunnel des Agites. Peu avant, un panneau indicateur livre une information à ne pas négliger, au risque de se retrouver nez à nez avec un autre véhicule : le premier quart d’heure de chaque heure est destiné à la montée et le troisième à la descente. En entrant dans cet étroit boyau, situé à 1 517 mètres d’altitude, on se rend vite compte de l’impossibilité de croisement.
Belle adresse, le Café de Luan propose des plats typiques avec une pointe d’exotisme. La vue depuis la terrasse sur les dents du Midi est superbe. En automne, la chasse est un incontournable (www.cafedeluan.ch).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le mur en pierres sèches
…et les vaches sont bien gardées

Alpages de Toumalay et de Seron, 1660 L’Etivaz, www.etivaz-aop.ch.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin Feydey, puis bus TPC 175, arrêt L’Etivaz – Maison-de-l’Etivaz ; poursuivre à pied par la route de l’Eau Froide jusqu’au fond de la vallée et suivre les panneaux pédestres (1 h 30).
Un impressionnant mur en pierres sèches de 1 kilomètre de long sépare les alpages de Toumalay et de Seron, situés à 1 800 mètres au pied du sommet de la Cape au Moine, facilement reconnaissable à sa pointe rocheuse qui culmine à 2 351 mètres.
L’entreprise Stoneworks Lippert a aussi rénové le mur qui sépare les alpages de Paray Charbon et Paray Dorenaz, en plus d’avoir effectué tous les aménagements en pierre sèche au Jardin des Monts au-dessus de Rossinière (www.stoneworks.ch).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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La bataille de Tréchadèze
Un alpage maculé de sang

Route du col de la Croix, 1865 Les Diablerets, www.vd3209.ch.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Les Diablerets, puis bus TPC 162, arrêt Les-Diablerets – Le-Rachy ; poursuivre à pied le long de la route du col de la Croix (30 min).
Au milieu d’une épaisse forêt non loin du précipice creusé par le torrent de Culan, l’alpage de Tréchadèze se situe à 1 400 mètres d’altitude. Aujourd’hui, seul l’un des sept chalets d’origine trône sur le replat et semble observer inlassablement les sommets du Sex Rouge et de la Tête aux Chamois.
Le 5 mars 1798, les Ormonans résistent vaillamment à la Tréchadèze, mais seront défaits au vieux pont des Planches et à La Forclaz le même jour par une autre colonne franco-vaudoise partie d’Aigle. À La Forclaz se trouve un monument commémoratif dédié aux « braves » tombés ce jour-là.
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les téléphériques à fromages
Des meules dans les airs

Les Arpilles, 1660 L’Etivaz, www.etivaz-aop.ch.
De la gare CFF d’Aigle, train AL jusqu’à Leysin Feydey, puis bus TPC 175, arrêt L’Etivaz – Maison-de-L’Etivaz ; poursuivre à pied par Croset et Entre-Deux-Siex (2 h).
Assis sur la banquette de la cabine grillagée, on s’élève dans la vallée escarpée de la Torneresse. On s’imagine le barlatay, nom donné aux convoyeurs, descendre le sentier abrupt, avec une mule sur laquelle était disposé un bât et, de chaque côté, une meule de 30 kilos, en plus sur la partie supérieure du beurre et du sérac.
Incontournable, la Maison de L’Etivaz (www.etivaz-aop.ch) est l’endroit idéal pour tout savoir sur ce fromage et faire des emplettes. Pour combiner randonnée, hébergement insolite et découvertes culinaires, il y a les sentiers du Fromage (www.alpesvaudoises.ch).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Les yaks des petits lacs
Petit troupeau, grand dépaysement

Vers les Lacs, 1862 Les Mosses.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Le Sépey, puis bus TPC 175, arrêt Col-des-Mosses ; poursuivre à pied en direction de Lioson d’en Bas, puis Vers les Lacs (1 h 30).
Les cloches tintinnabulent gaiement au lieu-dit Vers les Lacs, en dessus des Mosses. Quelle joyeuse surprise de découvrir, au cours de cette randonnée vers le célèbre lac Lioson ou – pour les plus sportifs – vers le Pic Chaussy, un troupeau de yaks qui broute paisiblement. Uniques dans les Alpes vaudoises, les yaks de Fanny et de Sébastien Henchoz ravissent les amateurs de voyages.
Fanny et Sébastien Henchoz possèdent un petit magasin dans leur ferme à la Comballaz. On y trouve notamment une large gamme de tisanes confectionnées avec les plantes de leur jardin (www.yackabons.ch).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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La scierie des Planches
Savoir-faire et ingéniosité des anciens

Chemin des Planches 8, 1864 Vers-L’Église, www.vd3209.ch. À partir de l’Ascension, la scierie est en fonction tous les samedis jusqu’au 15 septembre environ.
De la gare CFF d’Aigle, train ASD jusqu’à Vers- L’Église ; poursuivre vers Plan Morier.
Alimentée par moult torrents et rivières, la vallée des Ormonts est un formidable réservoir d’eau qui a, au fil des siècles, façonné l’activité artisanale de la région en valorisant « l’or bleu ». La scierie des Planches en est un des rares témoins historiques.
Situé dans le charmant village historique de Vers-L’Église, le musée des Ormonts permet de découvrir l’histoire de la vallée (www.museeormonts.ch).
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1 Col de cou 2
© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le col de Cou
Aux confins de la vallée

Col de Cou, 1874 Champéry
De la gare CFF d’Aigle, prendre le train AOMC jusqu’à Champéry.
Le col de Cou (1 920 mètres d’altitude) est un lieu chargé d’histoire. Avec son allure de refuge de montagne, l’ancienne douane, en fonction de 1927 à 1995, est le seul témoin de ce riche passé.
Depuis Champéry, empruntez le téléphérique pour faire une boucle de Planachaux au plateau de Barme, en passant par le col de Cou, le col de Bretolet (haut-lieu du baguage d’oiseaux d’août à octobre) et l’arête de Berroi. (12,5 km, 4 heures, moyen).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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La fonderie de cloches artisanales
Le mystère des champérolaines

Route des Dents du Midi 3, 1874 Champery, tél. +41 (0) 79 435 92 39, www.fonderiechampery.wixsite.com/perrin. Visites et démonstrations sur rendez-vous (CHF 10.-/adulte, gratuit pour les enfants). Réservation à l’office du tourisme (www.regiondentsdumidi.ch) ou directement auprès de la fonderie.
De la gare CFF d’Aigle, train AOMC jusqu’à Champéry, poursuivre à pied (5 min).
Aujourd’hui, Hugues Perrin est un des rares fondeurs de cloches traditionnelles en Suisse, le seul en Valais. Un artisanat d’art alliant minutie et persévérance. À découvrir !
Dans un tout autre registre, dans le village de Morgins, non loin de Champéry, un carillon composé de 23 cloches (auxquelles il faut ajouter les deux du clocher) a été édifié en 2000 pour la paix dans le monde. Le «carillon de la paix» est une œuvre de l’artiste genevois André Bucher.
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le monastère des Bernardines
Une vocation d’accueil et d’ouverture

Chemin du Monastère 6, 1868 Collombey-Muraz, tél. +41 (0) 24 475 73 50, www.monasterecollombey.ch, etoilesonore.ch
De la gare CFF d’Aigle, train AOMC jusqu’à Collombey-Muraz, poursuivre à pied (5 min).
Fondé sur les ruines d’un ancien château, le monastère des Bernardines est un lieu d’accueil et d’ouverture. Enveloppé d’un silence monacal, le lieu est l’endroit où se retrouver.
Non loin de là, à Champéry, deux itinéraires (de 13 ou 22 km) permettent de découvrir de nombreux oratoires (petites chapelles) dont l’intérêt n’est pas que religieux mais aussi artistique et patrimonial.
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Quartier Culture Malevoz®BaptisteCoulon
© Baptiste Coulon

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Le Quartier Culturel de Malévoz
Un lieu culturel vivant et ouvert à tous

Rte de Morgins 10, 1870 Monthey, tél. +41 (0) 79 960 32 59, www.malevozculturel.ch
De la gare CFF d’Aigle, train AOMC jusqu’à Monthey-ville, puis prendre le bus MobiChablais 114 jusqu’à l’arrêt Monthey, Malévoz.
Au cœur du parc de l’hôpital psychiatrique de Malévoz, parmi les châtaigniers, le Quartier culturel est un lieu de rencontre vivant avec jardins, galerie d’exposition, théâtre et café.
Pour prolonger votre visite, en face de l’entrée du site de Malévoz se trouve le parc de la Torma, l’ancien cimetière de Monthey, devenu un espace à ciel ouvert dédié à l’art contemporain (www.montheytourisme.ch).
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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L’école Suisse de vitrail et création
Merveilleux effets de lumière

Rue de Venise 13, 1870 Monthey, tél. +41 (0) 24 472 93 30, www.ecolevitrail.com, du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 13h à 16h30. Visites sur rendez-vous.
Depuis la gare CFF d’Aigle, prendre le train AOMC jusqu’à Monthey-Ville, poursuivre à pied (5 min) .
Installé au cœur de la ville dans un entrepôt industriel des années 30, cette école est unique en Suisse. L’atmosphère lumineuse qui règne dans ce lieu est propice à la création.
L’école propose une large palette de formations en vitrail et en arts visuels, pour adultes et enfants, de l’initiation au cursus complet. Vous avez une idée de projet, lancez-vous !
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© B. Amiguet et M. Voltenauer

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Le lac de Soi
L’effort en vaut la peine

Lac de Soi, 1873 Val-d’Illiez.
De la gare CFF d’Aigle, train AOMC jusqu’à La Cour (arrêt sur demande), poursuivre à pied jusqu’à la cascade de Frassenaye (de l’autre côté de la vallée, sur la route des Rives), lieu où débute l’ascension jusqu’au lac de Soi.
Havre de paix au pied des mythiques Dents du Midi, le lac de Soi avec ses œuvres de Land Art se mérite (14 km, 8 heures au départ de La Cour, difficile) mais l’effort en vaut la peine.
Prévoyez la journée pour profiter des points d’intérêts en chemin : cascade de Frassenaye, Signal de Soi, vue sur les sommets et la vallée du Rhône. Attention, des chiens de berges sont sur le site (août-oct.).